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diorama

Liste des dioramas

Bataille de Yavin

Pour fonctionner, ce diorama précédent la bataille de Yavin se devait d’être très riche. Un pauvre chasseur flanqué d’une échelle devant un mur nu n’aurait pas du tout fonctionné.

J’ai choisi mon échelle de prédilection, le 1/72. Cette échelle permet d’avoir des figurines et des maquettes détaillées de belle dimension.

Il a donc fallu multiplier les idées pour l’animer un peu, j’ai regardé les figurines que je possédais et les scènes que je pouvais représenter. Ma principale source d’inspiration a été le livre de référence Les hauts lieux de l’action.

J’ai donc rapidement établi une liste de tous les éléments que je voulais voir dans ce diorama :

  • Le X-Wing Red Leader
  • Le Y-Wing Gold Leader
  • Un mur du hangar de Yavin
  • Une colonne soutenant un rail de treuil
  • La scène du chargement d’un astromécano dans son X-Wing
  • Un technicien réglant les senseurs du Y-Wing
  • Un technicien chargeant les torpilles à protons du X-Wing
  • Divers matériel de piste
  • Beaucoup de personnages : Leia, R2-D2, R2 K6, Han Solo, Gold et Red Leader ainsi que 6 techniciens.

Le grand temple Massasi de Yavin

L’élément critique de ce diorama est le grand temple Massassi : s’il n’est pas correctement évoqué, le diorama sera raté. Comment faire ? Lorsque j’ai emménagé dans ma maison actuelle il y a 12 ans, je suis tombé dans la cave sur un lot de fausses briquettes en plâtres :



Réalisation des murs du temple Massassi

J’y ai tout de suite vu les grandes pierres qui constituent les murs du temple. A peine besoin de peinture : un simple lavis huile – white spirit a suffi à obtenir un rendu très réaliste. J’ai simplement ajouté quelques détails : moisissures, lianes, mousse.

Joint silicone pour coller les briquettes de plâtre du temple Massassi avant la bataille de Yavin

Les briquettes ont été collées au joint silicone de salle de bain. C’est une colle épatante qui colle à peu près tout et qui tient très bien dans le temps.

Le joint est simplement appliqué au pistolet comme si je refaisais ma salle de bains.

La peinture

Pas grand chose à dire là-dessus, la couleur était déjà la bonne ! Une série de nuances de beige sur laquelle je n’ai eu qu’à passer différents lavis gris et verts.

Peinture des murs du temple Massassi du diorama "Bataille de Yavin"

Le détaillage des murs

Pour réaliser les nombreuses lianes qui pendouillent sur le mur, je me suis simplement servi de grosse ficelle dé-torsadée :

Lianes des murs du temple Massassi

Elles sont été simplement collées à la colle blanche. La colle blanche colle tout, pas très bien et avec de longs temps de séchage mais elle rend souvent service.

Détaillage des murs du temple Massassi du diorama "Bataille de Yavin"

Les maquettes des vaisseaux de la bataille de Yavin

Ce diorama a été l’occasion pour moi d’utiliser pour la première fois les éditions Bandai des X-Wing et Y-Wing. D’habitude adepte des X-Wings et Y-Wings FineMolds à cette échelle, j’ai vraiment apprécié le niveau de détail offert par Bandai.

Je n’ai toutefois pas pu m’empêcher d’améliorer le niveau de détail interne des deux modèles :

En conclusion

C’est une grande satisfaction d’avoir réalisé ce diorama que j’avais en tête depuis des années. Je l’ai exposé à Migennes et Cusset 2024 et je compte le ressortir souvent.

Posté le 2 janvier 2024 par petersteven dans

Le secret de l’Espadon

Diorama Le secret de l'Espadon - vue trois quart

J’ai déjà réalisé un diorama dans l’univers Blake et Mortimer, la reproduction de la couverture de la Marque Jaune. Il faut croire que ça a plu puisque ni une ni deux (ni trois, a fortiori), un collectionneur privé m’en a commandé une reproduction. Et il m’a derechef commandé ce deuxième diorama qui reproduit la couverture du troisième tome du Secret de l’Espadon…

La structure du diorama le Secret de l’Espadon

Quand on conçoit un diorama de cette envergure, le réflexe c’est de se jeter sur maquettes, textures et autres éléments de décoration. Erreur. Il faut commencer par concevoir l’ensemble, comme un tableau. Et donc la structure.

Pour ce diorama, elle est simplement en bois, structure en tasseaux et plaques de contreplaqué. De la récupération pour l’essentiel.

Le »sol » du diorama, qui accueillera la mer est fait de carton-plume qui va permettre de créer les reliefs dus aux vagues.

Le secret de l'Espadon : structure du diorama.

Les maquettes

L’espadon

Pour le premier rôle, j’ai choisi un Espadon édité il y a quelques années par les éditions Hachette. Ils avaient alors sorti toute une série sur les « voitures et véhicules de Blake et Mortimer ». Le modèle n’est vraiment pas mal – à part l’intérieur du cockpit, comme souvent.

L'Espadon de Blake et Mortimer par les éditions Hachette

Les destroyers « jaunes »

Les destroyers dessinés par E.P. Jacobs en 1947 étaient bien entendu très inspirés des bateaux de la deuxième guerre mondiale. Et en particulier par les bateaux japonais. Je suis donc parti d’un cuirassé Yamato au 1/350 et de son escorteur.

Destroyer Yamato de chez Fujimi.

L’eau

La texture de fond

Pour créer une mer convaincante, j’ai commencé par coller une plaque de carton plume dans le fond du diorama. Je l’ai ensuite travaillé à l’acétone. L’acétone, un solvant un peu balèze, dissout le carton plume en surface mais de façon inhomogène : on crée ainsi des creux et des bosses. Des vagues, en somme.

Cependant, la texture n’est pas encore bonne. On veut quelque chose de lisse pour figurer de l’eau à cette échelle. J’ai ensuite recouvert le carton plume d’un papier fin. Il faut trouver la bonne épaisseur : trop épais, on masque trop les creux et les joints se voient. Trop fin, les aspérités se voient et on perd l’effet « lissant ». J’ai trouvé mon bonheur en utilisant… du papier à ordonnance de médecin. Ne me demandez pas comment je me le suis procuré, j’aurais des problèmes. Par contre si vous avez besoin d’un petit arrêt de travail, on peut s’arranger.

La peinture de la mer

Peinture à l’aérographe en dégradés de vert (comme sur les vignettes de la BD), de plus en plus clair sur le sommet des vagues.

Diorama le secret de l'Espadon : la mer

La texture de surface

On ne peut pas se contenter du rendu peinture pour la mer. Il faut des reflets, une finition brillante que évoque l’eau de manière plus convaincante.

Là, pas d’effet de manche, de « tricks » improbable à base de poil de nez coupés en 4… Il y a un moment où il faut reconnaître que les produits hors de prix du commerce sont les meilleurs. J’ai donc appliqué plusieurs couches de « water gel » de la marque AK. Voilà, c’est tout. Rien d’autre à dire, c’est bluffant.

Diorama le secret de l'Espadon : texture de la mer, écume.

L’écume est obtenue à la peinture blanche légèrement teintée de noir. Du gris donc. Et oui. Je sais. c’est fou. Pour épaissir un peu la peinture j’y ai toutefois mélangé un peu de water gel.

Les explosions

La couverture de l’album fait la part belle aux explosions. Il ne fallait donc pas rater l’effet. j’ai mis longtemps à mettre au point le dispositif. En fin de compte, ce qui marche le mieux :

  • Structure en tiges transparentes poncées pour diffusion de la lumière
  • Volume en coton démaquillant
  • Liant en colle blanche diluée
  • Lumière en LEDs rouge à la base des tiges transparentes.

Le secret de l’Espadon enfin révélé : il fait tout péter à coup de missiles atomiques !

Et voilà le résultat :

Diorama le secret de l'Espadon : réalisation d'une explosion.

Avouez que ça en jette. Si, avouez, je sais que vous le pensez, n’essayez pas de le nier.

ALORS TU AVOUES OUI !

Pardon, je me laisse emporter…

Le secret de l’Espadon : un diorama multi-échelle

J’ai déjà eu par ailleurs l’occasion de réaliser un diorama multi-échelle, la flotte rebelle Sullust. L’idée est de créer des maquettes à petite échelle dans le fond et plus grosse au premier plan. Ici, on a trois échelles pas très bien définie :

  • Le fond : ciel et rocher-base-secrète
  • Les bateaux (à peu près 1/350)
  • L’espadon (à peu près 1/72)

Ca crée un effet de profondeur intéressant qui permet de mettre dans la même scène des engins capitaux (bateaux, gros vaisseaux spatiaux) et des engins plus petits (chasseurs, engins monoplaces).

Un projet très intéressant et inhabituel pour moi, indécrottable starwarsien que je suis. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de l’exposer puisqu’il a été livré à son commanditaire aussitôt terminé, en Espagne.

Posté le 20 décembre 2021 par petersteven dans

Le seigneur noir des Sith

Je vais être assez bref pour ce montage qui n’a vraiment rien de très compliqué. Les 4 modèles utilisés sont tous de la marque Bandai. Ce sont des figurines qui se montent comme des maquettes. Il y a deux modèles dans ce diorama : le seigneur noir des Sith en personne, Dark Vador et trois stormtroopers.

Le concept est vraiment intéressant : les figurines se montent comme une maquette. Beaucoup de pièces à assembler, une échelle qui permet un travail de peinture de type « maquette ». Je ne suis pas vraiment figuriniste dans l’âme, pour ça, merci de voir avec philigore. Cette idée de monter une figurine comme on monte une maquette me plaisait donc beaucoup. J’allais enfin pouvoir avoir des figurines de qualité dans mes dioramas.

Voici les boxarts des deux modèles :

Montage des stormtroopers

Le montage est assez long, il y a vraiment beaucoup de pièces pour une maquette de cette taille. C’est que Bandai a bien fait les choses. La figurine est entièrement articulée : les coudes, les poignets, les genoux, le cou… Tout peut être orienté comme on le souhaite.

Voici les grappes :

Diorama le seigneur noir des Sith : grappes des modèles bandai de stormtrooper.
Beaucoup de petites pièces permettent d’articuler complètement la figurine

L’idée est donc de faire prendre à la figurine la pose qu’on souhaite puis de la figer. Pourquoi la figer me direz-vous ? Et bien pour commencer, je vous prierai de croire que vous questions indiscrètes sont très désagréables. Non mais c’est qui le maquettiste ici à la fin ?

Bon, où en étais-je avant d’être grossièrement interrompu par moi-même ? Ah oui, pourquoi figer la figurine. Notez, que ce n’est pas obligatoire mais si on ne le fait pas, les articulations restent visibles et peu réalistes. J’ai par conséquent dû noyer les articulations dans une pâte à sculpter, la Magic Scult. C’est une pâte à deux composants, une résine et un catalyseur. Vous pouvez en trouver à cette excellente adresse qu’est Green Stuff World.

Il faut mélanger les deux composant en les malaxant un bon moment.

On obtient une pâte très facile à sculpter et à lisser à l’eau. Ca fait plusieurs années que je l’ai et à part un jaunissement du catalyseur, aucune détérioration notable.

Toute la difficulté consiste à bien jointer l’articulation avec le reste du bras ou de la jambe.

Les stromtroopers ont trois poses différentes :

  • Un mort
  • Un storm en position de tir pour couvrir le seigneur noir des Sith
  • le troisème en marche pour prendre son poste derrière Vador

Montage de Dark Vador, le seigneur noir des Sith

Si c’est un vaisseau plénipotentiaire, alors où est l’ambassadeur ?

Dark Vador

Bon 30 ans après, je ne sais toujours pas ce que veut dire plénipotentiaire… Mais ça ne m’a pas empêcher de monter cette maquette de Dark Vador. Le plus compliqué a été de passer les fils pour allumer les deux petites LED vertes à la ceinture :

Darth Vader, le seigneur noir des Sith, ceinture éclairée

Chose étonnant, les fils ne passent pas dans les jambes comme on pourrait le croire mais dans l’épaisseur de la cape.

La cape d’ailleurs a été retravaillée avec du papier encollé à la colle blanche dilué pour donner un effet tissu. Je n’ai malheureusement pas pu l’amincir. Je ferai mieux la prochaine fois.

Darth VAder : jointures des coudes

Le travail sur les jointures a été plus complexe que sur les Stormtroopers puisqu’il a fallu recréer la texture cuir bosselé de l’habit du sieur Vador. Le résultat est satisfaisant.

La sculpture se fait toujours à partir de Magic Scult mise en forme avec une sorte de pinceau en caoutchouc comme ceux-ci.

Le décor

Rien de très compliqué sur ce décor, on est sur une structure en bois et un habillage en carte plastique. La teinte de base est un blanc légèrement coloré en violet

Conclusion

Un petit diorama bien sympa que j’ai sorti 2 ou 3 fois à Migennes et Cusset. Ca m’a donné envie d’en faire d’autres sur le même modèle, ces figurines-maquettes de Bandai sont vraiment intéressantes.

Posté le 21 novembre 2021 par petersteven dans

Diorama Mars attacks

Mars attacks : diorama complet

C’est en 2019 que je pus acquérir le Graal, deux kits vinyle de feu la société Screamin, spécialisée dans de nombreux kits vinyle de personnages d’horreur, de fantastique et aussi de SF.
Problème. Moi qui n’ai pas fait de diorama, maquette, depuis des années par manque de temps, où allais je bien trouver le temps pour le faire ?
Comme par hasard, il se passa un phénomène qui me permis de pouvoir m’y consacrer pendant deux mois de mi-mars à mi-mai 2020.
Le monde est bien fait quand même, vous trouvez pas ? Et en avant pour un diorama Mars Attacks.

Présentation du kit

kit mars attacks no place to hide

Première partie du kit intitulée « No place to hide » qui représente une jeune fille qui se cache d’un martien pendant que sa copine agonise au sol, une partie de son corps étant déchiqueté.

kit mars attacks slaughter in the street

Seconde partie du kit intitulé « Slaugther in the streets » (tout un programme) avec un martien volant, un flic et un chien coupés en deux avec leurs tripes rependues au sol. On soulignera le soucis du détails avec le flic qui s’accroche sur le haut de la boite aux lettres, pendant que le reste de son corps se répand au sol.

Les kits vinyle, le cauchemar du maquettiste

Teenage girl afraid

Très connus dans les années 80-90, les kits vinyle n’étaient pas fait en disques vinyles recyclés et fondus comme on pourrait le penser. Le vinyle est une matière plastique assez souple qui nécessite un travail bien particulier. Je vous invite à jeter un coup d’œil à une vidéo d’un pote qui vous présente un kit Vinyle.
Sur les deux kits, c’est encore plus drôle car on a du vinyle et d’autres pièces dans une résine d’assez mauvaise qualité.
Bon on va faire avec…
Surtout que les kits sont plutôt bien sculptés et fourmillent de détails incroyables et terriblement gores.

Diorama Mars Attacks : assemblage du décor

Après avoir nettoyé les kits à l’eau chaude et au savon, les différentes parties du décor sont assemblées sur une grande planche de bois. Le diorama fait bien 60 cm de large.
Le vinyle se travaille à l’eau chaude ou au sèche cheveux pour le ramollir et lui faire prendre la forme désirée. Sur des petites pièces, la forme se garde bien surtout que là, le sol du diorama est fortement fixé au sol avec des vis. Il ne bougera pas. Sur des pièces plus grosses, plus hautes, par exemple un monstre comme le rancor qui est sorti en kit vinyle, il faudra renforcer les pattes du bestiau avec du fil de fer et solidifier l’ensemble en y insufflant de la mousse polyuréthane qui est parfaite car suffisamment légère pour ne pas alourdir le kit et suffisamment dure pour bien le solidifier.

le kit assemblé

Des morceaux de martien

on perce, on assemble

Comme décrit précédemment, les martiens sont en diverses matières. Les membres sont en résine et un simple point de superglue ne suffit pas. Il faut renforcer avec des tiges de métal pour être sur que les personnages tiennent débout et que des morceaux ne se détachent pas dans le temps.
On perce donc chaque membre du corps à son extrémité et on plante une tige qui les assemble et les rigidifie.

un martien pré-assemblé

Et voila un corps fraichement assemblé. La tête est en vinyle phosphorescent mais une fois peint, ça ne sert strictement à rien.
Le buste est également dans la même matière. Seules les jambes sont en résine qu’il faudra d’ailleurs poncer et pas mal retoucher car le tirage n’est pas exempt de défauts.
Le martien se tient plutôt bien comme on peu le voir sur la photo. On peut aussi féliciter les concepteurs de ce kit qui l’ont pensé avec des systèmes de « rotules » pour les membres. Ainsi nous avons le loisir de positionner ces derniers comme on le souhaite sans avoir besoin de faire d’interminables et pénibles retouches.

Nous venons en paix

Mars attacks : le dioramadans son ensemble

Allez, il est temps de faire se rencontrer les martiens et les humains. Le décor a été sous couché avec un apprêt gris pour une meilleure lisibilité. Mais aussi et surtout parce que la peinture acrylique que j’utilise ne tiens pas sur le vinyle.
Les martiens sont en place. Celui qui est censé être en vol ne tient pas du tout en place. Le martien est trop loin du sol et la tige ne supporte pas son poids. Il penche comme une grosse otarie bourrée à la bière. Quand à son acolyte, je voulais lui donner la sensation de se faufiler derrière le mur. Le plus facile est fait.

Pas de bras, pas de chocolat

Mars attacks : de la sculpture numérique à l'impression 3D

Bon. J’avais oublié ce détail. Le bras de la fille à moitié fondu au sol est vraiment pourrave. Il est en résine comme par hasard.
On va donc demander secours à la sculpture numérique et à l’impression 3D, les nouveaux amis des maquettistes.
Première étape, sculpture sous Zbrush, impression 3D et hop, un beau bras tout neuf.

Les pinceaux vont chauffer…

Mars attacks : head paint

Étape ultime et primordiale qui va enfin donner vie au décor, la peinture est une partie essentielle d’un diorama. Vous pourrez avoir le plus beau décor du monde en terme de sculpture et de détails, si c’est peint par le petit Kevin âgé de 2 ans de la halte garderie de Bourre-la-Reine avec des gouaches qui puent des pieds, tout sera foutu en l’air.
Sur ce diorama, il y a de quoi s’éclater. Car il ya de tout :
– Des personnages humains et extra-terrestres
– Des matières ( bois, cailloux, sang, tripailles, briques, béton, etc…)
– Des animaux (chien mort, rats)
– Différents métaux.

Quand aux techniques de peintures, rien de bien original. Peintures acryliques que j’utilise et affectionne depuis de nombreuses années de marque Liquitex et pinceaux.
Le seul problème rencontré sur ce dio, ce sont les personnages incrustés au décor. D’habitude, on tourne la pièce dans sa main pour la peintre sous toutes les coutures. Mais là, vu la taille du décor, c’est moi qui tournait autour.

Finitions et détails du diorama Mars Attacks

Mars attacks : détail du diorama

Le diorama Mars Attacks touche à sa fin (comme le confinement saison 1). Il reste malgré tout beaucoup de travail. Il faut rajouter des détails. Quelques briques par ci, de l’herbe, des cailloux, des ruines, quelques magazines et papier des années 50-60…
Des petites choses qui donnent vie au décor.
Je décide aussi de rajouter un fond de décor avec une illustration sous forme de ruines avec du feu à sa base. Ce bout de décor permet de combler le vide sur cette partie du diorama mais aussi de profiter de la matière utilisée (du MDF), pour soutenir la tige ainsi plus courte du martien volant.

En conclusion, j’avoue avoir passé un sacré bon moment sur ce diorama. Ça tombe bien, j’avais du temps. Malgré les quelques défauts des kit, ces derniers sont emprunts de nostalgie et d’une originalité que l’on ne trouve plus trop actuellement. Il est hélas dommage qu’une société comme Screamin n’existe plus. Elle était le parfait mélange entre le garage kit et le produit sous licence.
Heureusement grâce à internet et les nombreux site de vente en ligne, on peut facilement se procurer ces pièces collector. Le seul hic, c’est hélas le prix, qui pour certains modèles, est juste devenu complétement fou.

Posté le 18 octobre 2021 par philigore dans