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Liste des dioramas

Le secret de l’Espadon

Diorama Le secret de l'Espadon - vue trois quart

J’ai déjà réalisé un diorama dans l’univers Blake et Mortimer, la reproduction de la couverture de la Marque Jaune. Il faut croire que ça a plu puisque ni une ni deux (ni trois, a fortiori), un collectionneur privé m’en a commandé une reproduction. Et il m’a derechef commandé ce deuxième diorama qui reproduit la couverture du troisième tome du Secret de l’Espadon…

La structure du diorama le Secret de l’Espadon

Quand on conçoit un diorama de cette envergure, le réflexe c’est de se jeter sur maquettes, textures et autres éléments de décoration. Erreur. Il faut commencer par concevoir l’ensemble, comme un tableau. Et donc la structure.

Pour ce diorama, elle est simplement en bois, structure en tasseaux et plaques de contreplaqué. De la récupération pour l’essentiel.

Le »sol » du diorama, qui accueillera la mer est fait de carton-plume qui va permettre de créer les reliefs dus aux vagues.

Le secret de l'Espadon : structure du diorama.

Les maquettes

L’espadon

Pour le premier rôle, j’ai choisi un Espadon édité il y a quelques années par les éditions Hachette. Ils avaient alors sorti toute une série sur les « voitures et véhicules de Blake et Mortimer ». Le modèle n’est vraiment pas mal – à part l’intérieur du cockpit, comme souvent.

L'Espadon de Blake et Mortimer par les éditions Hachette

Les destroyers « jaunes »

Les destroyers dessinés par E.P. Jacobs en 1947 étaient bien entendu très inspirés des bateaux de la deuxième guerre mondiale. Et en particulier par les bateaux japonais. Je suis donc parti d’un cuirassé Yamato au 1/350 et de son escorteur.

Destroyer Yamato de chez Fujimi.

L’eau

La texture de fond

Pour créer une mer convaincante, j’ai commencé par coller une plaque de carton plume dans le fond du diorama. Je l’ai ensuite travaillé à l’acétone. L’acétone, un solvant un peu balèze, dissout le carton plume en surface mais de façon inhomogène : on crée ainsi des creux et des bosses. Des vagues, en somme.

Cependant, la texture n’est pas encore bonne. On veut quelque chose de lisse pour figurer de l’eau à cette échelle. J’ai ensuite recouvert le carton plume d’un papier fin. Il faut trouver la bonne épaisseur : trop épais, on masque trop les creux et les joints se voient. Trop fin, les aspérités se voient et on perd l’effet « lissant ». J’ai trouvé mon bonheur en utilisant… du papier à ordonnance de médecin. Ne me demandez pas comment je me le suis procuré, j’aurais des problèmes. Par contre si vous avez besoin d’un petit arrêt de travail, on peut s’arranger.

La peinture de la mer

Peinture à l’aérographe en dégradés de vert (comme sur les vignettes de la BD), de plus en plus clair sur le sommet des vagues.

Diorama le secret de l'Espadon : la mer

La texture de surface

On ne peut pas se contenter du rendu peinture pour la mer. Il faut des reflets, une finition brillante que évoque l’eau de manière plus convaincante.

Là, pas d’effet de manche, de « tricks » improbable à base de poil de nez coupés en 4… Il y a un moment où il faut reconnaître que les produits hors de prix du commerce sont les meilleurs. J’ai donc appliqué plusieurs couches de « water gel » de la marque AK. Voilà, c’est tout. Rien d’autre à dire, c’est bluffant.

Diorama le secret de l'Espadon : texture de la mer, écume.

L’écume est obtenue à la peinture blanche légèrement teintée de noir. Du gris donc. Et oui. Je sais. c’est fou. Pour épaissir un peu la peinture j’y ai toutefois mélangé un peu de water gel.

Les explosions

La couverture de l’album fait la part belle aux explosions. Il ne fallait donc pas rater l’effet. j’ai mis longtemps à mettre au point le dispositif. En fin de compte, ce qui marche le mieux :

  • Structure en tiges transparentes poncées pour diffusion de la lumière
  • Volume en coton démaquillant
  • Liant en colle blanche diluée
  • Lumière en LEDs rouge à la base des tiges transparentes.

Le secret de l’Espadon enfin révélé : il fait tout péter à coup de missiles atomiques !

Et voilà le résultat :

Diorama le secret de l'Espadon : réalisation d'une explosion.

Avouez que ça en jette. Si, avouez, je sais que vous le pensez, n’essayez pas de le nier.

ALORS TU AVOUES OUI !

Pardon, je me laisse emporter…

Le secret de l’Espadon : un diorama multi-échelle

J’ai déjà eu par ailleurs l’occasion de réaliser un diorama multi-échelle, la flotte rebelle Sullust. L’idée est de créer des maquettes à petite échelle dans le fond et plus grosse au premier plan. Ici, on a trois échelles pas très bien définie :

  • Le fond : ciel et rocher-base-secrète
  • Les bateaux (à peu près 1/350)
  • L’espadon (à peu près 1/72)

Ca crée un effet de profondeur intéressant qui permet de mettre dans la même scène des engins capitaux (bateaux, gros vaisseaux spatiaux) et des engins plus petits (chasseurs, engins monoplaces).

Un projet très intéressant et inhabituel pour moi, indécrottable starwarsien que je suis. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de l’exposer puisqu’il a été livré à son commanditaire aussitôt terminé, en Espagne.

Posté le 20 décembre 2021 par petersteven dans

Le seigneur noir des Sith

Je vais être assez bref pour ce montage qui n’a vraiment rien de très compliqué. Les 4 modèles utilisés sont tous de la marque Bandai. Ce sont des figurines qui se montent comme des maquettes. Il y a deux modèles dans ce diorama : le seigneur noir des Sith en personne, Dark Vador et trois stormtroopers.

Le concept est vraiment intéressant : les figurines se montent comme une maquette. Beaucoup de pièces à assembler, une échelle qui permet un travail de peinture de type « maquette ». Je ne suis pas vraiment figuriniste dans l’âme, pour ça, merci de voir avec philigore. Cette idée de monter une figurine comme on monte une maquette me plaisait donc beaucoup. J’allais enfin pouvoir avoir des figurines de qualité dans mes dioramas.

Voici les boxarts des deux modèles :

Montage des stormtroopers

Le montage est assez long, il y a vraiment beaucoup de pièces pour une maquette de cette taille. C’est que Bandai a bien fait les choses. La figurine est entièrement articulée : les coudes, les poignets, les genoux, le cou… Tout peut être orienté comme on le souhaite.

Voici les grappes :

Diorama le seigneur noir des Sith : grappes des modèles bandai de stormtrooper.
Beaucoup de petites pièces permettent d’articuler complètement la figurine

L’idée est donc de faire prendre à la figurine la pose qu’on souhaite puis de la figer. Pourquoi la figer me direz-vous ? Et bien pour commencer, je vous prierai de croire que vous questions indiscrètes sont très désagréables. Non mais c’est qui le maquettiste ici à la fin ?

Bon, où en étais-je avant d’être grossièrement interrompu par moi-même ? Ah oui, pourquoi figer la figurine. Notez, que ce n’est pas obligatoire mais si on ne le fait pas, les articulations restent visibles et peu réalistes. J’ai par conséquent dû noyer les articulations dans une pâte à sculpter, la Magic Scult. C’est une pâte à deux composants, une résine et un catalyseur. Vous pouvez en trouver à cette excellente adresse qu’est Green Stuff World.

Il faut mélanger les deux composant en les malaxant un bon moment.

On obtient une pâte très facile à sculpter et à lisser à l’eau. Ca fait plusieurs années que je l’ai et à part un jaunissement du catalyseur, aucune détérioration notable.

Toute la difficulté consiste à bien jointer l’articulation avec le reste du bras ou de la jambe.

Les stromtroopers ont trois poses différentes :

  • Un mort
  • Un storm en position de tir pour couvrir le seigneur noir des Sith
  • le troisème en marche pour prendre son poste derrière Vador

Montage de Dark Vador, le seigneur noir des Sith

Si c’est un vaisseau plénipotentiaire, alors où est l’ambassadeur ?

Dark Vador

Bon 30 ans après, je ne sais toujours pas ce que veut dire plénipotentiaire… Mais ça ne m’a pas empêcher de monter cette maquette de Dark Vador. Le plus compliqué a été de passer les fils pour allumer les deux petites LED vertes à la ceinture :

Darth Vader, le seigneur noir des Sith, ceinture éclairée

Chose étonnant, les fils ne passent pas dans les jambes comme on pourrait le croire mais dans l’épaisseur de la cape.

La cape d’ailleurs a été retravaillée avec du papier encollé à la colle blanche dilué pour donner un effet tissu. Je n’ai malheureusement pas pu l’amincir. Je ferai mieux la prochaine fois.

Darth VAder : jointures des coudes

Le travail sur les jointures a été plus complexe que sur les Stormtroopers puisqu’il a fallu recréer la texture cuir bosselé de l’habit du sieur Vador. Le résultat est satisfaisant.

La sculpture se fait toujours à partir de Magic Scult mise en forme avec une sorte de pinceau en caoutchouc comme ceux-ci.

Le décor

Rien de très compliqué sur ce décor, on est sur une structure en bois et un habillage en carte plastique. La teinte de base est un blanc légèrement coloré en violet

Conclusion

Un petit diorama bien sympa que j’ai sorti 2 ou 3 fois à Migennes et Cusset. Ca m’a donné envie d’en faire d’autres sur le même modèle, ces figurines-maquettes de Bandai sont vraiment intéressantes.

Posté le 21 novembre 2021 par petersteven dans

Diorama Mars attacks

Mars attacks : diorama complet

C’est en 2019 que je pus acquérir le Graal, deux kits vinyle de feu la société Screamin, spécialisée dans de nombreux kits vinyle de personnages d’horreur, de fantastique et aussi de SF.
Problème. Moi qui n’ai pas fait de diorama, maquette, depuis des années par manque de temps, où allais je bien trouver le temps pour le faire ?
Comme par hasard, il se passa un phénomène qui me permis de pouvoir m’y consacrer pendant deux mois de mi-mars à mi-mai 2020.
Le monde est bien fait quand même, vous trouvez pas ? Et en avant pour un diorama Mars Attacks.

Présentation du kit

kit mars attacks no place to hide

Première partie du kit intitulée « No place to hide » qui représente une jeune fille qui se cache d’un martien pendant que sa copine agonise au sol, une partie de son corps étant déchiqueté.

kit mars attacks slaughter in the street

Seconde partie du kit intitulé « Slaugther in the streets » (tout un programme) avec un martien volant, un flic et un chien coupés en deux avec leurs tripes rependues au sol. On soulignera le soucis du détails avec le flic qui s’accroche sur le haut de la boite aux lettres, pendant que le reste de son corps se répand au sol.

Les kits vinyle, le cauchemar du maquettiste

Teenage girl afraid

Très connus dans les années 80-90, les kits vinyle n’étaient pas fait en disques vinyles recyclés et fondus comme on pourrait le penser. Le vinyle est une matière plastique assez souple qui nécessite un travail bien particulier. Je vous invite à jeter un coup d’œil à une vidéo d’un pote qui vous présente un kit Vinyle.
Sur les deux kits, c’est encore plus drôle car on a du vinyle et d’autres pièces dans une résine d’assez mauvaise qualité.
Bon on va faire avec…
Surtout que les kits sont plutôt bien sculptés et fourmillent de détails incroyables et terriblement gores.

Diorama Mars Attacks : assemblage du décor

Après avoir nettoyé les kits à l’eau chaude et au savon, les différentes parties du décor sont assemblées sur une grande planche de bois. Le diorama fait bien 60 cm de large.
Le vinyle se travaille à l’eau chaude ou au sèche cheveux pour le ramollir et lui faire prendre la forme désirée. Sur des petites pièces, la forme se garde bien surtout que là, le sol du diorama est fortement fixé au sol avec des vis. Il ne bougera pas. Sur des pièces plus grosses, plus hautes, par exemple un monstre comme le rancor qui est sorti en kit vinyle, il faudra renforcer les pattes du bestiau avec du fil de fer et solidifier l’ensemble en y insufflant de la mousse polyuréthane qui est parfaite car suffisamment légère pour ne pas alourdir le kit et suffisamment dure pour bien le solidifier.

le kit assemblé

Des morceaux de martien

on perce, on assemble

Comme décrit précédemment, les martiens sont en diverses matières. Les membres sont en résine et un simple point de superglue ne suffit pas. Il faut renforcer avec des tiges de métal pour être sur que les personnages tiennent débout et que des morceaux ne se détachent pas dans le temps.
On perce donc chaque membre du corps à son extrémité et on plante une tige qui les assemble et les rigidifie.

un martien pré-assemblé

Et voila un corps fraichement assemblé. La tête est en vinyle phosphorescent mais une fois peint, ça ne sert strictement à rien.
Le buste est également dans la même matière. Seules les jambes sont en résine qu’il faudra d’ailleurs poncer et pas mal retoucher car le tirage n’est pas exempt de défauts.
Le martien se tient plutôt bien comme on peu le voir sur la photo. On peut aussi féliciter les concepteurs de ce kit qui l’ont pensé avec des systèmes de « rotules » pour les membres. Ainsi nous avons le loisir de positionner ces derniers comme on le souhaite sans avoir besoin de faire d’interminables et pénibles retouches.

Nous venons en paix

Mars attacks : le dioramadans son ensemble

Allez, il est temps de faire se rencontrer les martiens et les humains. Le décor a été sous couché avec un apprêt gris pour une meilleure lisibilité. Mais aussi et surtout parce que la peinture acrylique que j’utilise ne tiens pas sur le vinyle.
Les martiens sont en place. Celui qui est censé être en vol ne tient pas du tout en place. Le martien est trop loin du sol et la tige ne supporte pas son poids. Il penche comme une grosse otarie bourrée à la bière. Quand à son acolyte, je voulais lui donner la sensation de se faufiler derrière le mur. Le plus facile est fait.

Pas de bras, pas de chocolat

Mars attacks : de la sculpture numérique à l'impression 3D

Bon. J’avais oublié ce détail. Le bras de la fille à moitié fondu au sol est vraiment pourrave. Il est en résine comme par hasard.
On va donc demander secours à la sculpture numérique et à l’impression 3D, les nouveaux amis des maquettistes.
Première étape, sculpture sous Zbrush, impression 3D et hop, un beau bras tout neuf.

Les pinceaux vont chauffer…

Mars attacks : head paint

Étape ultime et primordiale qui va enfin donner vie au décor, la peinture est une partie essentielle d’un diorama. Vous pourrez avoir le plus beau décor du monde en terme de sculpture et de détails, si c’est peint par le petit Kevin âgé de 2 ans de la halte garderie de Bourre-la-Reine avec des gouaches qui puent des pieds, tout sera foutu en l’air.
Sur ce diorama, il y a de quoi s’éclater. Car il ya de tout :
– Des personnages humains et extra-terrestres
– Des matières ( bois, cailloux, sang, tripailles, briques, béton, etc…)
– Des animaux (chien mort, rats)
– Différents métaux.

Quand aux techniques de peintures, rien de bien original. Peintures acryliques que j’utilise et affectionne depuis de nombreuses années de marque Liquitex et pinceaux.
Le seul problème rencontré sur ce dio, ce sont les personnages incrustés au décor. D’habitude, on tourne la pièce dans sa main pour la peintre sous toutes les coutures. Mais là, vu la taille du décor, c’est moi qui tournait autour.

Finitions et détails du diorama Mars Attacks

Mars attacks : détail du diorama

Le diorama Mars Attacks touche à sa fin (comme le confinement saison 1). Il reste malgré tout beaucoup de travail. Il faut rajouter des détails. Quelques briques par ci, de l’herbe, des cailloux, des ruines, quelques magazines et papier des années 50-60…
Des petites choses qui donnent vie au décor.
Je décide aussi de rajouter un fond de décor avec une illustration sous forme de ruines avec du feu à sa base. Ce bout de décor permet de combler le vide sur cette partie du diorama mais aussi de profiter de la matière utilisée (du MDF), pour soutenir la tige ainsi plus courte du martien volant.

En conclusion, j’avoue avoir passé un sacré bon moment sur ce diorama. Ça tombe bien, j’avais du temps. Malgré les quelques défauts des kit, ces derniers sont emprunts de nostalgie et d’une originalité que l’on ne trouve plus trop actuellement. Il est hélas dommage qu’une société comme Screamin n’existe plus. Elle était le parfait mélange entre le garage kit et le produit sous licence.
Heureusement grâce à internet et les nombreux site de vente en ligne, on peut facilement se procurer ces pièces collector. Le seul hic, c’est hélas le prix, qui pour certains modèles, est juste devenu complétement fou.

Posté le 18 octobre 2021 par philigore dans

Bataille de Naboo

Le premier film de la saga dans l’ordre chronologique, « La Menace Fantôme » est probablement le moins aimé de la saga. Il y a certes aussi « les Derniers Jedi » mais pour des raisons complètement différentes. Pourtant, même si la réalisation et le jeu d’acteur laissent à désirer (ok, ça commence à faire beaucoup pour un seul film), je pense que l’univers fonctionne bien. Les costumes, les décors et les véhicules sont parfaits, en particulier lors de la scène finale : la bataille de Naboo. C’est pour cette raison que j’ai voulu rendre hommage à ce film malgré ses défauts.

L’action de la bataille de Naboo est divisée en quatre parties distinctes :

  • L’assaut terrestre opposant les gungans aux tanks droides
  • L’action commando des gardes du palais et de la reine Amidala contre le palais lui-même
  • Le « plan à trois » Gui-Gon JinnObi Wan Kenobi Darth Maul
  • L.a bataille spatiale


Cet éclatement de l’action nuit peut-être un peu à la dynamique de cette fin de film : trop peu de temps d’écran pour chaque partie. Et c’est dommage en ce qui concerne la bataille spatiale parce qu’elle présente des modèles très intéressants.

Le principal protagoniste de la bataille de Naboo : le chasseur Naboo N-1

La réalisation de ce modèle a été assez compliquée. Le choix n’était pas pléthorique à l’époque où j’ai fait ce diorama. Il existait en gros deux modèles AMT : un en plastique et un en métal. J’ai choisi le modèle plastique pour des raisons pratiques :

Boîtage de la maquette de chasseur naboo N1 AMT

C’est une maquette très simpliste comme on en faisait à l’époque : sans colle, sans peinture, une dizaine de pièces à emboîter. Je l’ai bien entendu considérablement améliorée. Nous allons voir comment.

Le montage

Eclairage des réacteurs d'un chasseur naboo N1 lors de la bataille de Naboo

Il a d’abord fallu concevoir l’éclairage. Pas évident, le courant doit passer dans les ailes très fines de l’engin. J’ai donc utilisé des tiges en laiton noyée dans l’épaisseur des ailes. Comme on le voit sur l’image, j’ai creusé une tranchée à la Dremel, posé la tige et recouvert de mastic.

Deuxième difficulté, il n’y a qu’un fin liseré de lumière circulaire qui doit sortir à l’arrière. J’ai commencé par fermer les tuyères avec une rondelle de papier claque.

Ensuite, les « queues de rat » si caractéristiques ont été collées directement sur le papier calque. Et voilà le résultat :

Maquette de chasseur Naboo N1 éclairé,  lors de la bataille de Naboo

Je passe rapidement sur la peinture et l’aménagement du cockpit. Rien de spécial à dire, on est sur un redétaillage classique. Seule originalité and par rapport aux maquettes maquettesStar Wars habituelles, la finition est brillante.

La peinture

Curieusement, on évitera les peintures brillantes, trop épaisses, elles noient les détails, bouchent les aérographes et il est très difficile de faire un weathering convainquant dessus. En outre, la moindre erreur de ponçage est visible comme un militant écologiste au milieu d’un congrès « chasse, pêche et biture ». Donc peinture matte recouverte abondamment de vernis brillant « klir« .

La partie chromée est obtenue avec une peinture Alclad silver-chrome passée en plusieurs couches plus ou moins appuyées suivant les zones :

Peinture à l'Alclad du chasseur Naboo N1
Résultats du chrome Alclad sur le chasseur naboo N1,  lors de la bataille de Naboo

Il semblerait que je ne vous aie pas encore parlé des peintures Alclad, c’est l’occasion. Ce sont des peintures de grande qualité qui permettent d’obtenir des rendus métalliques vraiment épatants.

Elles ne se passent qu’à l’aérographe, sont très liquides et très fragiles une fois sèches. Par exemple, elles impriment les marques de doigt très facilement. Par conséquent, si vous voulez éviter de faire un diorama « Les Experts à Miami », manipulez vos modèles avec des gants.

On les passe sur une base noire brillante en fins voiles. Je vous renvoie à cet article pour plus de détails.

Ca c’est de la course de module !

Anakin Skywalker

Les poursuivants : les chasseurs droïdes.

Eclairage du chasseur droïde

Les chasseurs droïdes sont tout petits, très simples à monter (seulement 4 pièces) mais néanmoins difficiles à éclairer. Il faut effectivement deux LEDs, une pour chaque oeil. Il n’y a pas beaucoup de place dans la tête du droïde et il faut passer plusieurs couches de peinture argent/noir pour endiguer les fuites lumineuses.

La découpe des yeux a également été délicate, le plastique est très épais à cet endroit. Le résultat final est toutefois satisfaisant :

Le décor de la bataille de Naboo

J’ai choisi pour le décor de représenter une section du croiseur Lucrehulk de la fédération du commerce. Ce sont, en résumé, les gros vaisseaux en forme d’anneau utilisés par la fédération du commerce pour mener le blocus de Naboo :

Vaisseau Lucrehulk de la fédération du commerce utilisé  lors de la bataille de Naboo.

Pas facile d’identifier un vaisseau lorsqu’on n’en représente qu’une toute petite section. J’ai donc choisi deux éléments très caractéristiques du vaisseau : une antenne parabolique et une batterie quadlaser.

Je ne détaillerai que le quadlaser qui a été très fun a réaliser. En effet , c’est du scratch/kitbash bien méchant avec des pièces de tank, des pièces de récup’ diverse et variées, de la carte plastique.

Les deux grosses « oreilles » du canon sont des bouchons de bouteille d’eau minérale.

La base des canons eux-mêmes sont simplement des tubes de stylos Pilot. La pointe est faite à partir des canons d’une maquette de chasseur Jedi Eta Actis Eta-2 de la marque Revell.

Et voilà le résultat final, après peinture :

Conclusion

Un diorama finalement assez complet, peu traité (aucune référence sur le web) qui m’a permis d’aborder la prélogie qui, malgré ses défauts reste intéressante à représenter en modélisme.

A propos, j’ai obtenu un troisième prix à un concours Starship Modelers avec ce diorama. Si je ne me lance pas de fleurs moi-même, qui va le faire, hein ?

Posté le 24 mars 2021 par petersteven dans