Fortement inspiré par la série Netflix fraichement sortie en fin d’année 2022, j’ai eu envie de rendre hommage à cette charismatisme actrice qu’est Jenna Ortega. En quelques semaines naquis un beau buste d’une trentaine de cm.
Fortement inspiré par la série Netflix fraichement sortie en fin d’année 2022, j’ai eu envie de rendre hommage à cette charismatisme actrice qu’est Jenna Ortega. En quelques semaines naquis un beau buste d’une trentaine de cm.
En premier lieu, le corps de la figurine de la princesse Leïa a été réalisé et positionné dans un logiciel de création de corps humain Daz Studio . Ce soft très pratique et complet (gratuit de base) permet de créer un modèle simplifié qui une fois importé dans Zbrush peut être facilement modifié. Ah oui, c’est bien ça, mais c’est quoi Zbrush ? Une nouvelle marque de brosse à dents ? Non rassures toi ami(e) lecteur, je ne vais pas te laisser dans le flou. Zbrush, c’est LE logiciel de sculpture de référence. Très orienté sculpture organique à ses débuts, il est maintenant utilisé pour faire à peu prêt tout dans le domaine de la sculpture numérique et l’illustration.
Il a fallu être très subtil pour retrouver la pose exacte si élégante de la belle. La tête de la princesse est disponible gratuitement sur le web mais en version Leia slave. Par ailleurs, j’ai du retoucher la chevelure et donner un côté plus poupon et plus jeune à la princesse ainsi que lui esquisser un léger sourire mutin.
Je sais.
Han Solo
En fait, c’est bien d’être toute nue mais faut bien se vêtir un peu pour chasser du stormtrooper.
Dans l’ordre des choses à faire :
En outre, ce qui est bien quand on fait de la sculpture numérique, c’est de pouvoir passer de ce modèle impalpable en 3D dans votre ordinateur à un objet tangible entre vos doigts. Il faut reconnaître que cette révolution technologique est juste extraordinaire. Je reviendrais en détails sur le processus, la technologie DLP que j’utilise, etc.
En résumé, la figurine est coupée en tranches de la taille de 50 µm. Ensuite, elles sont imprimées les unes après les autres dans un bac de résine jusqu’à ce que la figurine soit achevée.
Une fois sortie du bac de résine, nettoyée de ses supports, il faut assembler chaque pièce de la figurine de la Princesse Leïa. Comme on le ferait avec une maquette traditionnelle. Pour cette statue tirée à de nombreux exemplaires, chaque partie fut confié à un mouleur pour en effectuer des tirages résines.
Enfin la dernière étape et pas la plus facile fut de peindre la princesse. Bien que le corps et les divers accessoires ne posèrent pas de problème majeur, le visage nécessita une attention particulière pour donner vie à cette mine pouponne et adulte à la fois.
Cette figurine de la Princesse Leïa est toujours disponible à la vente. N’hésitez pas à me contacter.
Né d’une collaboration avec une équipe de collectionneurs Franco-Suisses, j’ai réalisé il y a quelques années un buste au 1/3 d’un lycan William tiré du film » Underworld évolution« . Cette création avait un challenge intéressant car le buste devait être couvert de « vrais » poils et non de poils sculptés à même le buste.
Pour la première fois, j’allais aussi essayer une nouvelle matière, la plastiline Chavant Médium couramment utilisée dans le domaine de la sculpture professionnelle.
Avant d’attaquer le buste, je réalisai un rough (croquis) de la future sculpture à plus petite échelle afin de déterminer la posture finale de la pose.
Une fois cela validé, j’attaquai la sculpture en plastiline Chavant. Au bout d’une trentaine d’heure, la bête était finie.
Je séparai la sculpture en plusieurs parties afin d’en faciliter le moulage : oreilles, dentition et le reste du buste.
Le moulage fut réalisée en silicone avec une chape de plâtre pour maintenir l’ensemble. La résine fut coulée suivant la technique du rotomoulage. Si vous avez cliqué sur le lien (tant pis pour les autres), vous avez pu voir que la technique est assez physique. Il existe des machines qui font ça très bien mais bon faut les construire ou les acheter et pour le peu de tirage que j’avais, j’ai préféré faire ça à la main.
Après avoir pris 10 cm de plus à chaque avant bras, les tirages résines étaient prêts. Nettoyage, brossage, séchage, et hop plus qu’à assembler les trois parties…
Afin de dissimuler les raccords (même minimes), je travaille comme les maquettistes avec du Milliput (non, ce n’est pas une prostituée de petite taille – bonne chance pour traduire ça en anglais petersteven).
Une fois cette étape achevée, j’ai passé une couche d’apprêt gris sur les tirages afin de donner un peu plus de lisibilité, ce qui révèle souvent les défauts qu’il faudra corriger.
Avant dernière étape et pas des moindres avant le poilage : la peinture. Le lycan William est loin d’être simple à peindre. Sa peau laiteuse grisâtre est parcourue de minuscules veines et de « tâches » de vieillesse. Je passerais de nombreux heures à peindre les 7 exemplaires, le premier étant toujours le plus difficile et le plus long à peindre avant de prendre le coup de pinceau sur les suivants…
Nous voila maintenant à l’ultime étape, la pose des poils. Après avoir rejeté l’utilisation de ma propre pilosité (oui je suis assez proche des wookies de ce côté là), je me suis dirigé vers le crêpé de laine que l’on utilise pour faire des fausses barbes ou moustaches. La technique est plus simple qu’il n’y parait, je commence à coller les poils à la base du buste par couches successives, ainsi la couche supérieure cache les raccords de la couche inférieure. Le plus difficile étant de cacher les poils qui seront directement en raccord avec la peau. J’ai passé en général 1/2 heure de poilage par buste.
Dernières finitions qui permettaient à chacun d’avoir un modèle unique : sang dans la gueule, poils humides…
Après quelques mois, les lycans étaient finis et parvinrent chez leurs propriétaires respectifs, ravis….
J’ai réalisé ce projet pour des collectionneurs. Ils souhaitaient avoir une gamme de dioramas au 1/6ème sur le thème de la série The walking dead qui reprendrait des scènes et/ou des personnages cultes. Deuxième réalisation de cette gamme nommée pour l’occasion « the walkers », j’ai proposé le thème de l’enfance avec trois personnages « zombifiés » très importants dans la série :
Six dioramas et une Teddy girl seule seront réalisés. Le projet prévoyait de réaliser un socle détachable en trois parties. Chacune d’entre elle représentait un élément de décor correspondant au « walker » :
beuaarrghh… Rrfghht rrrrhââ
Penny
La difficulté du diorama était de réaliser ces trois personnages sans sombrer dans la côté Gore. On devait sous le mort-vivant retrouver l’innocence de l’enfance… Un défi de taille car chaque fillette devait ressembler à son personnage de la série. Ce que l’on appelle le likeness en sculpture.
Chaque personnage a été réalisé indépendamment en supersculpey en plusieurs partie pour faciliter le moulage réalisé par mon ami Cinémodèles créations.
Une fois les tirages reçus, je les ai dégraissé, assemblé puis passé sous une couche d’apprêt gris avant d’attaquer la peinture. Chaque personnage étant réalisé en plusieurs exemplaires, des pots de teintes pour chaque partie du corps (peau, vêtements, cheveux, plaies..) furent préparés à l’avance afin de garder une parfaite unité.
Le travail de peinture fut de longue haleine car entre les petites fleurs du pyjama de la Teddy Girl et l’arc en ciel du Tee-Shirt de Sophia, il y avait de quoi faire.
Une fois la peinture réalisée, il fallait préparer les socles de forme ovale et en trois parties. Solution ? Scie sauteuse et défonceuse (non, ce n’est pas le petit nom de Petersteven dans les milieux autorisés).
Mis à part les personnages, aucun des éléments de décors n’était fixés permettant à chacun de moduler son diorama comme il le souhaitait.